Les obèses blanches seraient plus stigmatisées que leurs consœurs noires

Je ne cesserais jamais de m’étonner à ce sujet.

Les anglo-saxons sont passés experts en l’art de réaliser des études raciales dans le domaine des sciences sociales. On se demande toujours ce que font les francophones. bref…

Dans un article à paraitre du « Economics and Human Biology » (extraits ici), les chercheurs Mir Ali, Aliaksandr Amialchuk et John Rizzo, qui publient les résultats de leur recherche intitulée « l’influence du poids corporel sur des liens dans les réseau sociaux parmi les adolescents », font cette remarque intéressante :

« Nous constatons que des adolescentes obèses ont moins d’ami(e)s et sont moins socialement intégrés que leurs homologues qui n’ont pas de problème de poids. Nous constatons aussi que ces pénalités dans des réseaux d’amitié sont présentes parmi des Blanches, mais le sont très peu parmi les afro-américaines ou les Hispaniques. »

Ils ajoutent dans un entretien :

« Ce que nous trouvons est que c’est surtout les ados et les jeunes qui sont marginalisés à cause de leurs poids, et l’effet est plus fort parmi les jeunes femmes Blanches en surpoids – c’est-à-dire que peu de personnes chercheront à être ami avec ces jeunes femmes Blanches et si elles ont vraiment des amis, il est fort probable que ces amis aussi soient en marge de leur réseau social. Par contre, il n’y a aucune réelle marginalisation pour les noires, les afro-américaines et les hispaniques en surpoids. Nous formulons l’hypothèse que ceci est principalement du aux différences raciales en matière de normes de poids corporel idéal – l’idéal physique est plus mince pour les Blancs comparés aux Afro-américains ou aux Hispaniques. »

Ainsi, pour récapituler : les filles blanches sont punies par la société de façon disproportionnée pour leur obésité.

En attendant, vous avez brulé environ 150 calories rien qu’en lisant ce post.

C’est déjà ça de pris!